J’ai eu l’occasion de rencontrer Gildas LepetitCastel à Vincennes Images, lorsqu’il était venu faire un conférence.
Il fait partie de ces photographes qu’on a plaisir à rencontrer, tellement on est sous le charme de découvrir le personnage humble qui se cache derrière les images fortes.
Évidemment, quelques années plus tard, quand j’ai l’occasion de participer à un de ses stages pour apprendre à concevoir son livre photographique avec Objectif Image, je n’ai pas hésité.
Nous voici donc en avril, trois jours de travail entre le 19 et le 21.
L’instruction est donnée de rapporter entre 30 et 50 images sur papier sur un même thème.
Son outil de travail de prédilection reste le papier, je ne vais pas m’en plaindre, je ne cesse de dire qu’on perd l’habitude d’imprimer.
Le grand jour
La jour J arrive, notre Gildas national arrive avec Flore sa compagne.
Les 12 stagiaires présent.e.s et prêt.e.s à en baver pour ficeler leur projets.
Comment allait-il pouvoir gérer ses 12 projets si différents et accompagner chacun.e de manière personnalisée ? Cela risque de ne pas être simple.
Qu’à cela ne tienne.
Gildas passe et repasse sur chaque projet, il prend le temps, il questionne, il pousse à la réflexion et quand il doute il fait appel à son arme secrète Flore, elle même entre autres photographe et graphiste, qu’il nous présente en disant « attendez, moi je suis gentil ».
Que dire, passer trois jours à travailler avec ce tandem a été tellement enrichissant, on n’en sort pas indemne.
Trois jours riches
Pendant trois jours, nous les avons sollicité à tour de rôle et ils ont été d’une présence sans faille.
Tous les domaines sont traités : le projet, l’éditing, le choix de la taille et du format, le chemin de fer, la création, le choix de la typographie, le choix du papier, de l’éditeur…
A la toute fin de ce stage, nous repartons tou.te.s avec notre maquette papier du livre que nous avons pu imprimé sur du simple papier bureautique, mais tellement fier.e.s de terminer ce temps de travail intense avec un produit physique en main (souvenez-vous, je disais plus haut qu’il ne jurait que par la papier).